5 plus belles plages de Ciboure et Socoa

28 mai 2023

Le littoral basque s’étend sur plus de 35 kilomètres et compte autant de petites que de grandes plages, très différentes les unes des autres. La côte est très variée et offre des plages de sable, de galets, des petits espaces de baignade ou de vastes étendues à perte de vue. Certaines sont nichées dans des criques rocheuses, d’autres sont accessibles directement de la ville. Chacune d’elles a son propre attrait et sa particularité. 

PLAGE DE CIBOURE

Depuis le port de plaisance de Ciboure continuez à longer l’océan jusqu’à arriver à la plage de Ciboure. C’est l’une des 5 plages qui se trouve entre Ciboure et Socoa. La baignade est possible mais, attention aux rochers présents sous la surface de l’eau. Cette plage n’est pas surveillée. Étant donné son emplacement, vous pouvez observer les entrées et les sorties des bateaux en mer. 

SON ATOUT : C’est une petite plage de galets avec une vue privilégiée sur le feu d’alignement de Saint-Jean-de-Luz et Notre-Dame de Muskoa, une représentation de la Vierge et l’Enfant. Depuis son emplacement sur la falaise à l’entrée du port, elle protège quotidiennement les marins. Le monument en forme d’obélisque est placé face à la mer et porte l’inscription : Ave Maria, Notre-Dame de Muskoa, protégez nos marins. Il a été inauguré en 1948 lors d’une manifestation religieuse devant une cinquantaine de bateaux. Il existe deux statues quasi identiques, la seconde représente la Vierge seule. Afin de la rendre plus visible, elle a été déplacée plusieurs fois pour enfin trouver sa place au sommet de la colline et surplombe la baie depuis 1997.

PLAGE DU CARRÉ

Pour accéder à la plage du Carré il faut attendre la marée basse, mais vous pouvez quand-même vous baigner à marée haute. Lorsque la mer se retire des petites piscines naturelles se forment entre les rochers. La plage du Carré est un prolongement de la plage de Socoa. Elle tient son nom d’une plateforme en pierre, immergée à quelques mètres du bord, qu’on appelle le carré. Ce vestige rocheux était un lieu d’accostage des voiliers. Il était relié par une passerelle à un bâtiment de Yatching Club en activité jusqu’en 1929.

SON ATOUT : De ce point de vue, on a un panorama sur la station balnéaire de Ciboure, le fort de Socoa, la plage de Saint-Jean-de-Luz et la pointe de Sainte-Barbe. Le Fort de Socoa attire une attention particulière. C’est une gigantesque bâtisse qui servait d’ouvrage militaire. Elle a été construite à l’initiative de Henri IV soucieux de protéger Saint-Jean-de-Luz des invasions espagnoles. Sa structure est protégée par une digue et reliée à la terre ferme par une route. C’est une belle promenade à pied qui permet de contempler un ravissant port de plaisance rempli de barques multicolores. Le Fort est un emblème de la baie de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure. Son architecture « guerrière » fait replonger dans l’époque des mousquetaires et des corsaires. La Tour est classée aux Monuments Historiques.

PLAGE DE SOCOA

C’est la plus grande et la plus fréquentée des cinq plages entre Ciboure et Socoa. Celle-ci est dynamique, vivante et s’étend sur plusieurs centaines de mètres, lorsque la marée est basse. La plage est protégée par trois digues qui permettent de « casser » les vagues et surveillée malgré peu de courant. Elle est équipée en installations adaptées aux personnes à mobilité réduite et le service est assuré pendant les vacances d’été. En arrière-saison, de forts coefficients de marée attirent de nombreux surfeurs et des body-boardeurs.

SON ATOUT : À partir de la plage la vue sur la côte est très agréable, d’un côté de belles maisons basques, de l’autre, le fort et la ville Saint-Jean-de-Luz au fond. Depuis la plage on peut observer la pointe Sainte Barbe, une falaise autrefois fortifiée. Sur son sommet se trouve une petite maison blanche. Autrefois c’était une chapelle « Notre Dame » ou chapelle « Sainte-Barbe ». Aujourd’hui c’est un feu d’alignement de Saint-Jean-de-Luz, toujours en activité. Le point de vue à partir de Sainte Barbe est magnifique : les bateaux qui partent en mer, le fort de Socoa, les surfeurs, les imposantes falaises de flysh, la Rhune et les Trois Couronnes en arrière-plan. C’est aussi un espace d’aire de jeux pour les enfants et l’endroit idéal pour pique-niquer dans la verdure ou prendre un verre au petit snack. Cette étape est tout particulièrement appréciée par les luziens au coucher de soleil.

PLAGE DES DÉRIVEURS

Après avoir traversé la zone de stationnement des embarcations de loisirs on arrive a la plage, dite « des Dériveurs ». Elle se trouve en contrebas de la côte. C’est une petite plage très animée avec une belle vue sur la baie. La plage est dédiée aux embarcations et à la pratique des activités nautiques comme le catamaran, le paddle ou le kayak des mers.

SON ATOUT : Cette plage est parfaite pour les amoureux de sports nautiques. Elle est dynamique et bénéficie d’un emplacement unique car avoisine l’ancien port de pêche Socoa. Aujourd’hui il accueille principalement les « battelekus », de petits bateaux traditionnels aux coques multicolores, utilisés pour des activités de loisirs et de pêche. Ici, comme sur toute la côte, la pêche est pratiquée de manière artisanale. Le batteleku est une embarcation de 5 à 6 mètres aux formes caractéristiques du Pays basque. À l’origine, ils étaient construits en bois. C’est une des plus petites unités de pêche côtière basque manœuvrées à la voile et à l’aviron.

PLAGE DU FORT

Au pied du majestueux Fort de Socoa se trouve une plage de 100m de long, qui porte le même nom. Elle est intimiste, discrète et accessible uniquement à pied ou à vélo. Depuis cette pittoresque plage du Fort s’étend une vue panoramique sur la Rhune, la pointe Sainte-Barbe, Biarritz et la chaîne des Pyrénées au fond du paysage.

 

SON ATOUT : C’est la plage la plus proche des digues : la digue de Socoa, la digue de l’Artha et la digue de Sainte-Barbe. Ce sont des constructions historiques qui ont eu un rôle très important pour les villes de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure. Au fil des siècles, Ciboure et Saint-Jean-de-Luz ont subi des assauts incessants de l’océan au gré des tempêtes. En 1686 Vauban a proposé de construire deux digues, qui devaient protéger les ports et des habitations. Le chantier gigantesque a été entrepris, a connu de multiples péripéties et a été arrêté à plusieurs reprises. Actuellement, des recherches mesurent sans cesse la pression des vagues sur les digues pour anticiper et améliorer leur entretien.

 


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